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Tirer un trait sur ses origines ~ Libre

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Mar 2 Fév - 21:05



Tirer un trait sur ses origines



Aquaris, avant l’Aube.

La nuit était fraîche. Dans la grande capitale du Clan de l’Eau, l’obscurité et le silence régnaient en maître. Le ciel oscillait entre un profond bleu nuit et un léger bleu pétrole, caractéristique couleur des quelques heures précédant l’arrivée de l’aube. La neige et le froid maculaient la Cité endormie. Des toits s’échappaient encore de minces volutes de fumée, restes de bûches mises dans la cheminée la veille au soir.

Un léger bruit rythmait la fin de nuit. Dans une rue pavée, des bottes foulaient la bouillasse grise qu’était devenue la neige à un rythme rapide. Leur propriétaire était une silhouette pressée avançant d’un pas déterminée, vêtue d’un long manteau noir et d’un sac à dos, encapuchonnée. Silhouette assurément féminine, peut-être par la façon dont elle se mouvait, sa forme, la légèreté de ses pas ou les quelques mèches éparses qui dépassaient de la large capuche fourrée.

La silhouette empruntait des petites rues qui longeaient les artères principales, sans jamais s’en éloigner, faisant particulièrement attention à ne pas s’enfoncer dans des rues coupe-gorge ou trop étroites. Son souffle formait de la buée dans la froideur matinale et ses mains étaient sans cesse en mouvement, tentant de chasser le froid et se réchauffer. De sa capuche émergeait un nez rougit par le froid, le reste de son visage caché dans l’ombre.

Windtora. Voilà la destination de la femme encapuchonnée. Et, elle le savait, la route depuis Aquaris risquait d’être longue et semée d’embûches. Mais bien plus inquiétant était le fait de voyager seule. Si elle s’était préparée aux difficultés qu’elle pourrait rencontrer, cachant sous sa couche de vêtements la plus grande part de sa fortune et poignards, arborant une épée dont elle ne savait pas se servir, portant sur son dos la plus grande quantité de nourriture et bricoles qui lui semblaient nécessaire pour survivre, elle restait tendue et, malgré tout, inquiète. Elle n’avait jamais voyagé, mais elle devait le faire. Et ce, en toute discrétion.

Ainsi, elle partait de nuit et sans autre accompagnement que la solitude. Elle avait toutefois bien l’intention de faire escale à la prochaine ville pour y trouver, pourquoi pas, des marchands faisant la même route et y acheter un cheval. Ou peut-être devrait-elle payer quelqu’un pour la guider sur les routes. Malgré qu’elle eût longuement étudié livres et cartes, elle ne savait déjà même pas s’il valait mieux contourner les montagnes ou les traverser pour rejoindre la capitale du Clan de l’Air. Les traverser serait bien plus dangereux, mais tellement plus rapide. En revanche, les contourner serait plus long et l’amènerait sur des routes empruntées, sur lesquelles sévissaient peut-être nombre de brigands. Peut-être était-il mieux de relever le défi de traverser les montagnes ? Pour cela, il lui faudrait absolument compter sur quelqu’un s’y connaissant. Et, surtout, faire ses réserves avant de partir. Peut-être était-ce ce qui l’angoissait le plus, au fond. Le seul fait d’y penser lui donner des sueurs froides. Manquer de vivres était effrayant, mais elle restait optimiste et se disait qu’il y aurait bien quelques… bergers, ou autres, vivant dans les montagnes et disposés à concéder de la nourriture contre monnaie. Mais, plus effrayante encore était l’idée de manquer de cette essence si chère à son corps. Et, par essence, songez-là à tous les sens que ce simple mot peut revêtir…

C’était donc avec une boule au ventre mais non moins sûre d’elle qu’approchait la jeune femme des portes de la grande ville portuaire. Elles étaient là, en face. Elle les passerait avec une certaine appréhension, un étrange sentiment de nostalgie. Et elle se retournerait pour admirer une dernière fois la grande, la belle Aquaris, sa cité natale chère à son cœur, qu’elle quittait peut-être pour ne jamais plus revenir. Elle lui lancerait un dernier, doux et bel adieu, avant de se retourner et de la quitter, le sourire fleurissant sur ses lèvres roses et l’envie, l’ambition rythmant ses pas déterminés.

Sous le nom d’Osilwyn.



[HRP : Si une ou des personnes souhaitent répondre, n'hésitez pas ! Ce RP peut se dérouler à l'entrée / sortie d'Aquaris ou plus loin sur les routes, dans la matinée ou même l'après-midi (s'il faut déplacer le sujet, je me chargerai d'en faire la demande). Surtout, n'hésitez pas à me MP ! ♥]

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Osilwyn
Osilwyn
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Mer 3 Fév - 17:02
La neige tombait doucement sur la Forêt Blanche. Luminia, assise près d'une des nombreuses baies vitrées du manoir, observait les flocons, ayant depuis longtemps cessé la lecture du livre qui, à présent, gisait, abandonné, sur ses genoux. Sa plus fidèle servante, qui arrivait avec une tasse de thé pour sa maîtresse, surpris l'énième soupir mélancolique de cette dernière.
Après une hésitation, elle finit par lancer, feignant l'innocence :

- Cela fait longtemps qu'Alba n'est pas sortie avec vous... Elle doit s'inquiéter, et, surtout, s'ennuyer...

La jeune humaine sourit quand l'ange se tourna vers elle, une lueur nouvelle dans les yeux. Elle n'eut pas à attendre le message télépathique de cette dernière pour comprendre la joie qu'elle lui avait inspirée. Profitant du fait que la mère adoptive de Luminia passait dans les parages, elle lança, plus fort que nécessaire :

- Vous souvenez-vous des canaux d'Aquaris que vous aviez promis de me montrer ? Cela doit être magnifique, sous la glace ! Je vais préparer des montures !

La servante partie, la femme s'approcha de sa "fille" et la jaugea, soupçonneuse. Mais elle finit par lancer à la jeune fille toutes sortes de manteaux et de capes tous plus chauds et somptueux les uns que les autres en lâchant :

- N'allez pas m'attraper froid ! Luminia, va chercher de quoi survivre durant ce long voyage ! N'oublie ni la nourriture non périssable, ni une bonne réserve d'argent et de vêtements, pour toi et cette servante... Ah, au fait, vous ne devriez pas être si proches... Ce n'est qu'une servante, et non une amie...

Luminia était déjà partie.


Quelques jours plus tard, chevauchant côte à côte, l'une sur sa licorne blanche, l'autre sur une belle jument baie, les deux amies arrivèrent en vue des alentours de la ville. Les bâtiments de l'imposante capitale se dessinaient au loin, ravivant nombre de souvenirs dans la mémoire de Luminia. Elle se souvenait de cette soirée au cours de laquelle elle avait retrouvé certains amis, qui lui avaient momentanément oublier tous les problèmes liés à son manque de liberté. En y repensant, avec le recul, elle pouvait envisager avoir alors entrevu ce qu'était le vrai bonheur. Simple, sans règles à respecter...

- Maîtresse ?

La voix de sa compagne de voyage la tira de ses pensées. Suivant son regard, la jeune noble remarqua une silhouette enveloppée dans une étoffe noire. Elle semblait partir pour un long voyage... Luminia croisa le regard de l'autre cavalière pour lui transmettre des mots que cette dernière traduisit pour la jeune femme :

- Bonjour, madame. Voici Luminia, la fille adoptive d'une famille noble des environs de Windtora. Quand à moi, on peut dire que je suis sa suivante et son interprète, vous comprendrez vite pourquoi si vous acceptez notre offre. La voici : vous semblez prête pour un long voyage, non ? Et vous n'avez pas l'air très assurée... Serait-ce la première fois que vous voyagez ? Si oui, nous pourrions peut-être vous guider, puisque vous semblez aller dans la direction d'où nous venons. Qu'en dites-vous ?

Elle allait s'arrêter, quand un nouveau regard de sa maîtresse la fit poursuivre :

- Autre chose... Si vous nous suivez, nous vous offrirons un cheval, pour que vous puissiez tenir le rythme. De plus, un cheval est bien plus endurant que nous autres !

Il ne restait plus qu'à attendre une réponse. En espérant que l'inconnue ne leur tiendrait pas rigueur de l'aborder aussi directement...
Note :
Luminia
Endorien.ne
Luminia
Endorien.ne
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Ven 4 Mar - 19:24



Tirer un trait sur ses origines



La grande et belle cité d’Aquaris était à présent loin derrière la jeune femme encapuchonnée. Elle n’était plus que de petites tours qui se dressaient dans le lointain. Une ombre dans le ciel d’encre. Une silhouette émergeant d’un vaste horizon plat.

La jeune sirène, qui marchait d’un pas rapide et alerte, ne s’était plus retournée après son départ de la capitale. Elle n’avait aucun regret. Toute cette vie était finie, désormais. C’était du passé. Elle n’appartenait plus à cette ville. Elle était Osilwyn, et Osilwyn venait d’un monde différent, d’un endroit différent. Osilwyn n’avait pas grandi dans des rues putrides et mal famées, mais dans une vaste demeure aisée et décorée. Osilwyn n’avait pas été élevée dans la pauvreté, mais avais reçu l’éducation d’une dame et était cultivée. Osilwyn était une promesse, un avenir reluisant et une ambition incommensurable. Osilwyn était un renouveau. Elle était Osilwyn.

La jeune femme marchait d’un pas rapide et alerte. Elle évoluait dans un silence ambiant quasi total. La nature ne s’était pas encore éveillée, le ciel s’était légèrement éclairci. Ses pas brisaient à peine cette silencieuse fraîcheur matinale. Toutefois, une légère inquiétude l’habitait. C’était la première fois qu’elle quittait sa ville natale – ou, du du moins, la première fois qu’elle allait si loin. Et, malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de craindre une mauvaise rencontre. L’épée à son côté n’était qu’apparat, sa bourse était leste, et son envie de vivre puissante.

Elle aperçut bientôt, au loin, deux silhouettes montées sur des chevaux. Prudente, elle ralentit légèrement le rythme et les observa avec attention. Remarquant qu’il s’agissait de deux jeunes femmes dont elle n’aurait sûrement rien à craindre, elle les quitta des yeux et reprit son allure pressée. Toutefois, alors qu’elle passait à côté des deux femmes d’un pas vif, l’une d’entre elle l’interpella. Malgré son envie de poursuivre sa route pour s’éloigner au plus vite de la Capitale du Clan de l’Eau, Osilwyn écouta la bienséance et l’éducation qu’elle s’était forgée ces dernières années ; Elle s’arrêta pour écouter les inconnues et leva vers elles son visage gracieux.

« Bonjour, madame. Voici Luminia, la fille adoptive d'une famille noble des environs de Windtora. Quant à moi, on peut dire que je suis sa suivante et son interprète, vous comprendrez vite pourquoi si vous acceptez notre offre. La voici : vous semblez prête pour un long voyage, non ? Et vous n'avez pas l'air très assurée... Serait-ce la première fois que vous voyagez ? Si oui, nous pourrions peut-être vous guider, puisque vous semblez aller dans la direction d'où nous venons. Qu'en dites-vous ? »

Après un bref silence, elle ajouta :

« Autre chose... Si vous nous suivez, nous vous offrirons un cheval, pour que vous puissiez tenir le rythme. De plus, un cheval est bien plus endurant que nous autres ! »

Etonnante entrée en matière. Surprenantes salutations. Osilwyn dissimula sa surprise derrière un air avenant et un sourire amical. Elle inclina respectueusement la tête à leur intention, avant de leur répondre.

« Bonjour, mesdames. Je suis enchantée, je me nomme … Osilwyn. »

Ses méninges tournaient à plein régime. Que voulaient réellement les deux femmes ? Ce qu’elles proposaient était… Eh bien, trop gentil ? Or, pour Osilwyn, la gentillesse pure et simple n’existait pas. Tout avait un prix. A moins que ce ne fût un traquenard… Eelle ne pouvait croire qu’on lui proposât de la guider et de lui offrir un cheval sans rien en retour – d’autant plus que, pour ce faire, les inconnues devaient rebrousser chemin. Tout cela ne lui disait rien qui vaille.

« Il est vrai que je prévois un long voyage. » Avança-t-elle prudemment, d’une voix toutefois assurée et douce. « Votre offre est fort généreuse. Néanmoins, je constate que vous faites la route en sens inverse... Or, il me serait désagréable de déranger vos plans. »

La mention de Windtora avait attiré son attention. Etait-ce un pur hasard, que ce fusse là où elle se dirigeait ? En outre, les jeunes femmes correspondaient à la description qu’elles se donnaient. Une servante, et une jeune femme noble. Osilwyn sentait qu’il y avait là une vérité et non un mensonge, et non seulement en raison de leurs vêtements, mais en raison de leur posture. Pour elle qui avait étudié et analysé la manière d’être d’une femme de haut rang, elle savait discerner ces petits détails. Mais cette proposition était trop surprenante pour être honnête. Et elle s’en méfiait.

« Je me vois donc contrainte de décliner votre proposition. Je vous remercie toutefois pour votre gentillesse. »

Elle leur offrit un sourire d'apparence sincère et ajouta : « Je vous souhaite une bonne route jusqu’à Aquaris. »


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Osilwyn
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Sam 12 Mar - 16:45

Elle se méfiait. Evidemment, c'était plutôt prévisible. N'importe qui d'autre aurait demandé autre chose en échange d'une tel service, de l'argent, au moins. Mais pour Luminia, le bonheur d'autrui suffisait amplement. En effet, qu'y a-t-il comme meilleure récompense pour un service rendu que le bonheur et le sourire de la personne bénéficiaire de cela ? Mais, d'un point de vue extérieur, c'était vrai, quand on connaissait le monde véritable, où plus personne n'agissait gratuitement, son amie et elle-même pouvaient facilement attirer la méfiance. Sans la consulter, la seule des deux qui soit douée de parole répondit spontanément :

- Oh, mais, vous savez, nous ne voulions pas vraiment nous rendre là-bas ! Ma maîtresse n'aime pas l'ambiance qui règne dans les hautes strates de la société, où elle est contrainte de vivre. Alors, elle fuit dès que possible, pour voyager, rencontrer d'autres personnes... Et puis, pour un ange comme elle, c'est normal de rendre service !

"Assez ! Tais-toi !"

Surprise par ces pensées transmises, la jeune fille se tut sur-le-champ.

- Désolée. J'en ai trop dit, je sais.

Luminia secoua doucement la tête pour chasser son mécontentement, puis, tout naturellement, transmit de nouvelles pensées à sa servante, qui s'empressa de traduire pour la dénommée Osilwyn :

- Ne croyez pas que nous cherchons à vous influencer. Si vous désirez poursuivre seule, faites-le, à votre convenance. Mais sachez que le trajet qui vous attend, où qu'il vous mène, sera semé d'embûches pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude de voyager. Nous vous proposions simplement une aide toute innocente. Si c'est ce que vous craignez, nous ne vous demanderons rien en échange. Ma jeune maîtresse se satisfait très bien de la reconnaissance, ou simplement du bonheur, des autres. Mais si vous refusez de nouveau, nous ne vous forcerons pas à accepter notre aide.

HRP :
Luminia
Endorien.ne
Luminia
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Sam 26 Mar - 0:06



Tirer un trait sur ses origines



« Oh, mais, vous savez, nous ne voulions pas vraiment nous rendre là-bas ! » Répondit aussitôt la servante. « Ma maîtresse n'aime pas l'ambiance qui règne dans les hautes strates de la société, où elle est contrainte de vivre. Alors, elle fuit dès que possible, pour voyager, rencontrer d'autres personnes... Et puis, pour un ange comme elle, c'est normal de rendre service ! »

Puis, subitement, elle se coupa dans sa lancée, comme si on lui avait ôté la parole ou intimé de se taire. Osilwyn regarda avec curiosité la jeune femme qui avait parlé, puis l’autre qui n’avait toujours pas dit un mot, dont l’expression semblait contrariée par les propos de sa servante.

« Désolée. J'en ai trop dit, je sais. » Ajouta celle-ci, comme pour s’excuser auprès de sa maîtresse.

Ces deux-là étaient bien étrange. Elles avaient une méthode de communication qui échappait à la jeune femme du Clan de l’Eau. Sa curiosité s’en trouvait réveillée.

Qui était donc cette dénommée Luminia ? Une fille héritière d’une noble famille qui fuyait les responsabilités ? Une mentalité que ne comprenait pas Osilwyn et qu’elle ne pourrait certainement jamais réellement comprendre. Elle n’était encore qu’une enfant, obsédée par l’argent et le pouvoir, rêvant de grandeur et d’ambitions. Il lui semblait inconcevable que l’on puisse fuir le luxe, elle qui s’y complaisait si bien. Mais elle voyait, dans la jeune femme en face d’elle, un contraire si innocent et pur qu’elle ne s’en formalisa pas. Aussi étrange qu’était la bonté gratuite dont disposait l’ange – et qu’Osilwyn avait tant de mal à croire –, elle voyait là une opportunité à saisir. Un avantage gratuit dont elle devait tirer profit.

L’examen minutieux des deux inconnues auquel elle se livrait depuis le début de la conversation ne semblait que lui confirmer la véracité des paroles et ôtaient ses doutes ; Peut-être y avait-il là, réellement, une gentillesse sans faille. Reprenant la parole, la servante de l’ange confirma cet état de fait, réitérant pour la dernière fois sa proposition.

Osilwyn ne poussa pas sa réflexion plus loin qu’elle ne l’avait déjà fait. Accepter l’offre de l’ange était la meilleure chose à faire ; Bien qu’elle resterait vigilante tant qu’elle ne connaîtrait pas mieux les deux femmes, elle était persuadée qu’elle n’avait rien à craindre d’elles. Autant en profiter. En groupe, voyager sur les routes représentait un moindre danger.

« Je vois, pardonnez mon incompréhension. Dans ce cas, si faire demi-tour vous est égal… Je serais ravie de faire un bout de chemin avec vous. Après tout, voyager accompagné est bien plus intéressant que seul, n’est-ce pas ? »

Elle ponctua ses paroles d’un léger rire cristallin. Elle attendit que les deux femmes confirment leur changement de direction, frissonnant dans l’air froid du matin.

Elle jeta un regard à la capitale du Clan de l’Eau, qui se dressait au loin, dans un ciel qui, doucement, lentement, ne tarderait pas à s’éclaircir. Il lui fallait reprendre la route ; Chaque minute perdue sur les routes pouvait jouer.

« Merci encore pour votre générosité. Mettons-nous en route, dans ce cas. »

Elle attendit que les inconnues aient fait demi-tour et reprit son chemin d’un pas rapide dans le cataclop des sabots. Osilwyn aurait tout le temps de discuter avec elles lors du trajet et, notamment, de percer le mystère de l’ange qui ne parlait pas. Toutefois, ne prenant pas l'initiative de poser la question, elle se contenta d'y réfléchir et d'émttre des hypothèses sur cet étrange moyen de communication qui liait les inconnues.


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Osilwyn
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Sam 2 Avr - 2:00
Luminia hocha la tête aux premières paroles de leur future compagne de voyage. Mais ce n'était pas un assentiment. Plutôt un signe de compréhension au sujet d'un état de fait non partagé. En effet, elle voyageait le plus souvent seule. Il était rare qu'on l'accompagne, et la seule personne ayant cheminé à ses côtés jusqu'à présent était sa servante. Cette dernière, malgré toutes les conventions, était son amie la plus proche, sa confidente, pour qui Luminia n'avait aucun secret. Et c'était bien la seule personne dans ce cas...
C'est alors qu'elle remarqua que la jeune femme semblait souffrir de la rudesse du climat. Sans une hésitation, elle sauta à bas de sa monture, prit une des fourrures données par sa mère dans ses bagages et alla directement la poser sur les épaules de la voyageuse, un doux sourire aux lèvres. La servante rit :

- Vous savez, Mademoiselle, que Madame n'apprécierait pas que vous offriez l'une de ses plus belles fourrures à une parfaite inconnue. Vous prenez des risques en le faisant quand même !

L'ignorant royalement, la jeune ange revint vers la licorne, qui piaffait d'impatience, avant de se remettre en route, sur la proposition de leur protégée.
Commença alors une longue chevauchée, sous un soleil naissant. Luminia ferma les yeux, se laissant guider par l'instinct de la licorne, profitant des sensations procurées par la légère diminution de la froidure et le souffle du vent sur son visage, heureuse. La servante, de nouveau, prit la parole, à l'attention du troisième membre de leur groupe :

- L'aube est vraiment une chose magnifique, n'est-ce pas ? Elle inspire les poètes, ma maîtresse vous l'aurait certainement démontré bien mieux que moi, si elle l'avait pu. Elle a une vraie âme d'artiste, vous savez. Demandez-lui de vous écrire quelque chose, vous verrez.

Et la bavarde jeune fille poursuivit sur sa lancée durant une bonne partie du trajet, intarissable. Luminia, n'ayant écouté que le début de la tirade, finit par laisser échapper un petit rire, muet, bien entendu, accompagné d'une pensée :

"Sais-tu si cette personne apprécie de discuter au cours d'un voyage ?"

- Bien sûr, quelle question ! Il n'y a que vous, sauf votre respect, pour apprécier un silence qui devient vite pesant.

"Si j'en suis capable, je ne dois pas être la seule !"

Son ton avait été cette fois plus tranchant. Elle voulait réellement offrir les meilleures conditions de voyage possibles à celle qui se faisait appeler Osilwyn. La servante fut donc contrainte de traduire :

- Si mon bavardage vous ennuie, surtout, dites-le ! Ma maîtresse vous assure que je suis une bavarde intarissable, mais qu'il ne faut pas craindre de m'interrompre.

On voyait bien qu'elle n'était pas vraiment d'accord avec ce qu'elle traduisait, mais, cela étant le seul moyen qu'avait Luminia pour communiquer, elle qui rechignait à utiliser son don de télépathie sur des inconnus, son 'interprète" se devait tout de même de retranscrire ses pensées .
Luminia
Endorien.ne
Luminia
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Ven 27 Mai - 23:20



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Alors que les femmes commençaient à se mettre en route, la dénommée Luminia bondit soudain de son cheval. A terre, elle fouilla dans ses bagages, desquels elle sortit une fourrure. Se tournant alors vers Osilwyn, qui observait son manège avec curiosité, elle s’approcha, souriant doucement, et vint apposer sur ses épaules la fourrure, sous le rire et la mise en garde de sa servante.

« Oh je… Je vous remercie. » Balbutia la sirène.

Surprise, elle ne s’attendait pas le moins du monde à un tel geste. En retour, elle offrit un sourire chaleureux à Luminia. Ainsi vêtue, l’air frais du matin n’était plus qu’un mauvais souvenir.

C’est ainsi que les trois femmes entamèrent la route les séparant du Clan de l’Air. Rapidement, le soleil commença à se lever, faisant briller ses premiers rayons sur la lande enneigée. L’aube se para de mille et une couleurs, l’atmosphère se réchauffa quelque peu. Le silence mes accompagnait, tandis que s’éveillait lentement la faune.

« L'aube est vraiment une chose magnifique, n'est-ce pas ? » Murmura la servante, rompant le silence. « Elle inspire les poètes, ma maîtresse vous l'aurait certainement démontré bien mieux que moi, si elle l'avait pu. Elle a une vraie âme d'artiste, vous savez. Demandez-lui de vous écrire quelque chose, vous verrez. »

Osilwyn, à l’écoute, sourit et acquiesca tandis que la servante poursuivait ses explications. Bavarde, elle relatait son histoire avec passion, ne se coupant que lorsqu’un léger rire secoua Luminia. Elle lui répondit puis, après un petit silence, s’adressa de nouveau à Osilwyn sur un ton plus sérieux.

« Si mon bavardage vous ennuie, surtout, dites-le ! Ma maîtresse vous assure que je suis une bavarde intarissable, mais qu'il ne faut pas craindre de m'interrompre. »

Elle semblait traduire les pensées de sa maîtresse avec une certaine réticence, visiblement peu en accord avec ces paroles. Elle était certes bavarde, peut-être un peu trop, mais Osilwyn avait trop de bienséance pour le lui indiquer. Et, à vrai dire, elle n’était pas particulièrement gênée par ces bavardages : elle préférait cela au silence pesant.

« Ne vous en inquiétez pas ! » Assura Osilwyn en souriant amicalement. « Cela ne me dérange absolument pas. Après tout, nous sommes amenées à faire une longue route ensemble : n’est-il pas plaisant d’en profiter pour faire connaissance ? »

Elle sourit avec gentillesse, avant d’ajouter à l’attention de Luminia :

« Mais, si le silence vous est plus agréable, je l’apprécie également et n’en serais pas dérangée. »

Elle releva la tête, observant le ciel. A présent, le soleil s’était levé mais était encore bas dans le ciel bleu hivernal. Les oiseaux pépiaient, une brise fraiche soufflait doucement. Si une chose était sûre, c’était bien celle-ci : aujourd’hui était un beau jour pour prendre la route. Le temps serait certainement toute la journée au beau fixe. Et c’était une chance, car voyager par temps neigeux, pluvieux ou même venteux était loin d’être agréable.

Cette première journée, qui scellait en quelque sorte le début d’une nouvelle vie pour Osilwyn, s’annonçait merveilleusement bien.



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Désolée encore pour le temps de réponse, c'est impardonnable !
Je suis un peu rouillée, désolée pour la qualité...

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Osilwyn
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Dim 29 Mai - 14:16
Donc, la servante ne dérangeait pas leur compagne de voyage. Laquelle servante adressa d'ailleurs une mimique triomphante à sa maîtresse, accompagnée de quelques mots :

- Deux contre une ! Vous devez me laisser parler !

Luminia hocha la tête en signe d'assentiment. Pour quiconque ne les connaissant pas et sachant quelle distance une servante et sa maîtresse devaient conserver entre elles dans toute situation, une telle familiarité aurait été choquante, car brisant toutes les règles de la haute société. Mais les deux jeunes filles n'en avaient cure, elles étaient avant tout amies, et cette idée était partagée. De telle sorte que la jeune servante savaient parfaitement que Luminia accepterait, et même, apprécierait, un tel rapprochement. Cette dernière releva la tête, appréciant le paysage hivernal, tandis que sa cadette, heureuse d'être enfin libre de parler, poursuivait son babillage à l'intention de la troisième personne, qui précisa à Luminia que le silence ne la dérangeait pas non plus. La demoiselle tourna alors son attention vers l'aimable voyageuse, et transmit quelques pensées à sa servante, qui s'offusqua :

- QUOI ? Qu'est-ce que vous dites ?

Rieuse, Luminia ne répondit pas, lui donnant un simple ordre :

"Contente-toi de traduire."

Boudeuse, la servante commenta :

- D'accord... Mais je ne croyais pas que vous pensiez ça de moi, c'est tout.

Puis, se tournant vers Osilwyn, elle traduisit enfin :

- Ma maîtresse accepte de me laisser parler, si cela ne vous dérange pas... Mais elle tient à préciser que vous risquez vite de vous lasser de mon bavardage incessant, et que vous pouvez donc m'interrompre à tout moment...

Elle eut une mine de gamine boudeuse, mais elle trouva bien vite un sujet de conversation, et, telle la gamine à laquelle elle empruntait le comportement, elle changea immédiatement d'humeur, repartant dans ses tirades interminables.

Luminia sourit en observant la scène, attendrie. L'avantage de toujours être en compagnie d'une telle personne, c'était qu'on ne s'ennuyait jamais. Certes, si elle n'était pas interrompue, elle se lançait dans de longs monologues, sans se soucier de savoir si on l'écoutait ou non, mais, à l'inverse, elle était toujours à l'écoute des autres, et savait, au besoin, rendre sa bonne humeur communicative.

- Merci, Mademoiselle !

Surprise, Luminia l'observa un instant... Puis son expression retrouva sa douceur habituelle. Elle avait compris. Cette servante était la seule personne assez proche d'elle pour percevoir ses pensées sans forcément recourir au contact visuel. Il lui suffisait simplement de se trouver aux côtés de sa maîtresse, dont elle captait alors toutes les pensées. L'ange pensait également que le fait qu'elle se serve de sa servante comme interprète n'était pas non plus étranger à cette symbiose si parfaite entre elles.

Le voyage se poursuivit paisiblement, au rythme du son des sabots des montures et des paroles de la servante, lorsque soudain, ses mots, que la jeune noble écoutait distraitement, attirèrent d'un coup son attention :

- Et puis, vous savez, Madame... Oh ! Un village !

La demoiselle blonde porta son regard sur la route qu'elles suivaient. C'était vrai. Un village se profilait à l'horizon. Peut-être pourraient-elles y acheter un cheval pour remplir la promesse faite à Osilwyn au début de leur voyage...

HRP :
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Dim 10 Juil - 13:34



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« Deux contre une ! Vous devez me laisser parler ! »

Tout en marchant, Osilwyn lança un regard curieux aux deux jeunes femmes. Il y avait entre elles une complicité qui dépassait la simple entente entre une dame et sa servante. Cette amitié particulière étonnait la jeune fille – sans, toutefois, la choquer autant que si elle avait été de naissance noble. Les familiarités que se permettait la servante l’intriguaient et elle se demandait comment était-il possible d’arriver à une telle relation dans une famille noble. A ses yeux, les nobles ne se mélangeaient pas avec leurs domestiques – C’était, du moins, l’impression qu’elle avait toujours eue. Peut-être les mœurs étaient-elles différents à Windtora ? Elle en doutait, à vrai dire. Peut-être simplement certaines familles ne cultivaient pas cette distance qui était de mise entre employeurs et employés.

Après quelques altercations amicales à demi silencieuses entre Luminia et son interprète, cette dernière indiqua que sa maîtresse était disposée à ce qu’elle poursuive son bavardage. Osilwyn sourit et hocha la tête. Ce fut donc dans un calme entrecoupé par les bavardages de la servante et d’Osilwyn que se poursuivit le trajet et que s’écoulèrent les heures.

Peu à peu, au loin, les courbes caractéristiques d’un village se dessinèrent à l’horizon. Enfin ! Ce serait l’occasion de faire une pause – ce qui tombait à point nommé puisque le soleil arrivait au zénith et annonçait le milieu de la journée. Osilwyn avait affreusement mal aux pieds, et pour cause : il n’était pas dans ses habitudes de marcher aussi longtemps. Loin d’être sportive ou d’avoir un tant soit peu d’endurance, la jeune femme accusait le coup et fatiguait. C’est donc un plaisir non dissimulé qu’elle acquiesça et que la troupe poursuivit son chemin jusqu’au village.

Elles eurent tôt fait d’approcher du village. Autour de l’attroupement de maisonnées, de larges champs témoignaient d’une activité agricole. De loin, les lieux semblaient calmes.

« Il me tarde d’arriver ! » Soupira Osilwyn à l’attention de ses compagnonnes de voyage, tenant sous silence sa fatigue.

La sirène sentait également la faim commencer à s'emparer de son estomac. Il faut dire qu'elle s'était habituée à avoir trois repas par jour - bien que, lorsqu'elle fut enfant, un ou deux repas faisaient ses journées. Mais, consciente du temps de route qui leur restait à parcourir, elle n'était pas certaine qu'aller manger dans une auberge serait pertinent... Évidemment, elle avait emporté dans son sac des biscuits secs, de la viande séchée et du fromage pour la route, mais un grignotage ne remplace pas un repas, même frugal.

Aaaah, la vie sur les routes. Si elle avait vécu une enfance immergée dans la pauvreté - enfance qu'elle essayait, d'ailleurs, de reléguer loin derrière elle - elle n'avait jamais voyagé auparavant. Elle découvrait ce qu'était l'aventure, et bon Dieu ce qu'elle n'aimait pas ça. Osilwyn préférait le confort et l'ennui à toutes ces marches, ces découvertes et ces fioritures de voyage.

Vivement qu'elles arrivent à la capital du Clan de l'Air !


OMG désolée j'avais oublié de poster o.o
J'espère que ça ira, je ne trouve pas mon RP terrible :/
PS : J'aime bien ton nouveau vava ! :3

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Osilwyn
Osilwyn
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Lun 11 Juil - 20:36
Dès qu'elles pénétrèrent dans le village, Luminia et sa servante mirent pied à terre et laissèrent leurs montures à l'entrée. Elles avaient repéré un peu de verdure, où les équidés pourraient aller se ressourcer avant de repartir.

Alors qu'elles avançaient à l'intérieur du petit hameau, la servante devenait de plus en plus enfantine. Elle aimait rencontrer de nouvelles personnes, et allait parler à chaque villageois qu'elle rencontrait. Cependant, la blonde n'était pas dupe. Elle savait bien que sa cadette n'agissait pas pour son simple plaisir. Enfin, pas seulement. Fidèles à la promesse faite à leur compagne de voyage avant son départ, les deux guides improvisées cherchaient, plus ou moins discrètement, quelqu'un qui pourrait leur vendre un cheval. L'activité agricole manifeste au sein de ce village leur démontrait qu'elles trouveraient à coup sûr une telle personne en ce lieu.

Comme pour confirmer la pensée que venait d'avoir sa maîtresse, la jeune humaine finit par faire de grands signes à ses aînées. Elle avait trouvé. Invitant Osilwyn à faire de même, Luminia rejoignit la servante et le petit garçon près duquel elle se trouvait. Dès que ses compagnes furent à portée d'oreille, elle leur annonça :

- Le père de cet enfant est agriculteur ! Il possède des terres et élève des animaux, comme des chevaux, par exemple ! Je crois qu'il pourrait nous aider à tenir une certaine promesse...

Disant ces mots, elle glissa un regard éloquent à la bénéficiaire de cette fameuse promesse. L'enfant entraîna donc les trois femmes vers sa maison. Il s'agissait d'un foyer modeste comme ceux qu'elle aimait tellement. Ici, pas de fausses apparences, de mensonges ou de codes de bonne conduite. Rien que de la sincérité. Tandis que l'enfant et la servante s'occupaient d'expliquer à la famille la raison de leur présence, sans chercher à savoir ce que faisait Osilwyn, elle accepta la visite des lieux que lui proposait la maîtresse de maison.

La propriété, bien moins spacieuse que son manoir, mais emplie de richesses auxquelles les nobles n'avaient pas accès, la ravit. Et ce fut à ce moment qu'elle se mit vraiment à souffrir de son mutisme. Elle aurait voulu poser à sa guide toutes les questions passionnées qui lui tournaient dans la tête, mais à présent, elle ne pourrait plus réellement communiquer. Même la télépathie ne valait pas la parole. Les pensées transmises directement d'esprit à esprit ne retranscrivaient pas toutes les nuances de la langue parlée.

- Mademoiselle ? Vous sentez-vous bien ?

La femme la sortit de ses pensées. Puis elle réalisa qu'elle devait sembler soucieuse. Ne sachant pas trop que faire d'autre, elle offrit un sourire en guise de "ne vous inquiétez pas". La paysanne sembla comprendre, et la mena à l'extérieur, vantant le mérite des champs appartenant à son mari, quelles bonnes récoltes ils offraient chaque année, comme ils nourrissaient parfaitement toute la famille... Luminia ne cessait d'afficher un sourire bienveillant, regrettant son incapacité à vivre de la même manière que ces gens, qu'une bonne récolte suffisait à rendre heureux...

Elles finirent par retrouver les autres dans le haras où l'homme montrait ses chevaux aux deux autres voyageuses. L'ange les rejoignit silencieusement, poursuivant la visite avec eux, tout en étudiant les expressions du visage d'Osilwyn. Elle repartirait peut-être propriétaire de l'un de ces chevaux, et la blonde était prête à lui acheter n'importe lequel, à n'importe quel prix. Il lui suffirait simplement de savoir lequel sa compagne de voyage choisirait.

Lorsque le petit groupe revint vers la maison, l'homme lança aux trois voyageuses :

- Au fait... Vous avez mangé ?

Quêtant l'approbation de sa maîtresse du regard, et l'ayant obtenue, la servante répondit :

- Pas encore. Mais on ne veut pas déranger...

La femme rit, puis, entraînant Luminia, renchérit :

- Mais vous ne dérangez pas ! Restez donc, je montrerai à cette sympathique jeune fille comment préparer ma spécialité !

Cela suffit à attiser la curiosité de l'aristocrate, qui eut cependant le temps d'entendre, alors qu'elle s'éloignait, sa servante s'adresser à celle qu'elles guidaient :

- J'espère que cela ne vous dérange pas qu'on ne vous ait pas demandé votre avis ? Nous n'avons pas vraiment eu le choix, en fait...


HRP :
Luminia
Endorien.ne
Luminia
Endorien.ne
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