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Une fraîche matinée [libre]

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Mer 12 Oct - 20:58
C'était ici un début de journée comme un autre, un magnifique soleil surplombé les collines couvertes de plantations, tandis qu'un titan revenait de sa promenade au bord du fleuve où il a récupéré deux grandes bassines d'eaux pendantes a chacun de ses bras.
Géorg humait le parfum de la nature qui changeait à chaque saison, fleuri au printemps, fruité en été, champêtre en automne et gelé en hiver pour renouveler ce cycle à l'infini. Ce jour-là, la brise était fraîche malgré le soleil, l'automne était sûrement de retour, une saison calme pour l'agriculture se disait-il, mais peu importe, il était prêt à terminer les dernières récoltes et commencer son entraînement et sa méditation.

"Bonjour Géorg, tu nous rapportes l'eau pour le puits, lui demanda la voix chevrotante de sa mère.

- Bien sûr mère Gê, voilà les dernières bassines pour le remplir, répondait-il. Père Gê n'est toujours pas levé ?

- La saison froide est de retour, ses rhumatismes aussi. Pourrais-tu lui récupérer quelques herbes médicinales de la grange pour calmer ses inflammations ?

- A-t-il besoin d'autre chose ?

- Le reste est dans la maison, ne te dérange pas plus.

- Ce n'est rien mère Gê, reposez vous, je me charge du champs d’achillées (http://mon.grimoire.leforum.eu/t287-LES-PLANTES-et-la-magie-verte.htm) , l'automne est le meilleur moment pour en vendre.

- Va mon enfant et que Silvegard te protège.

- Qu'il vous protège aussi, finit-il par dire avant de la quitter."

Voyant le soleil déjà bien haut, Géorg s'empressa d'aller vider ses bassines pour commencer son travail. Il se rendit d'abord dans la grange coupée en deux parties, la partie réserve, pleines d'outils et de coffres remplies de différentes plantes triées par type dans de petits sachets de 10 grammes pour faciliter leur vente à l'unité, et la partie élevage, pleines de bovins. Ces deux parties étant séparé par un mince couloir laissant passer seulement une personne. Il allât dans la partie réserve pour y récupérer un sachet d'herbes médicinales avant de repartir vers la maison pour les livrer et de commencer à récupérer les achillées dans une brouette de pierre conçue par ses capacités.
C'est ainsi que commença la journée de ce doux géant.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Ven 28 Oct - 18:35
Un groupe d'artistes ambulants quitta les terres du Clan du Feu au milieu de la nuit. Seuls quelques membres de la troupe, nécessaires pour faire avancer la caravane, restaient éveillés. Du moins, c'était ce qu'il semblait. Car, en effet, le plus jeune membre de la troupe, une jeune adolescente à la chevelure blanche caractéristique, ne trouvait pas le sommeil. Elle s'isola donc dans un coin où personne ne pouvait la voir, et décida d'y nourrir son petit dragon de compagnie. Il n'avait pas besoin de cette nourriture, mais Emeria avait envie de lui donner quelques friandises, sous forme de morceaux de viande, qu'elle avait réussi à voler, lorsque d'autres personnes faisaient la cuisine, et, chose exceptionnelle, elle avait réussi à les voler avant qu'ils ne soient cuits. Son dragon n'aimant pas la viande cuite, cela n'aurait servi à rien qu'elle subtilise des morceaux déjà préparés...

Comme toujours, elle s'amusa à voir son compagnon se jeter sur la nourriture. D'autant plus que, cette fois, n'ayant pas faim, il chipota, jouant un peu, faisant la fine bouche, sous l’œil amusé de l'hybride. Mais il finit néanmoins par avaler le cadeau, et retourner se blottir dans l'épaisse chevelure de sa maîtresse. C'était le nid dans lequel il dormait toujours. La demi-elfe, à présent, n'avait plus qu'à trouver de quoi passer le temps... Bien qu'elle aurait beaucoup à gagner en dormant. Mais il n'y avait rien à faire, le sommeil la fuyait. Elle devrait danser sans s'être reposée... Pas terrible, mais elle n'avait pas le choix.

L'aube était proche, lorsqu'elle reconnut ses terres natales. Bien sûr, depuis qu'elle l'avait rejoint, son groupe s'était rendu plusieurs fois dans les terres de son Clan d'origine, mais jamais elle n'avait été aussi proche de ce foyer que, jadis, elle avait fui, et qui ne devait plus exister, en ce moment même.

Ce fut donc la tête emplie de souvenirs et de nostalgie qu'elle aida les autres à installer le campement, dans la matinée, et elle n'était pas du tout concentrée lors de la représentation qu'elle dut donner plus tard, dans le petit village qui s'était visiblement construit en ce lieu en l'espace de huit ans. À l'époque où elle vivait encore là, sa maison était isolée, c'était un choix de sa mère, qui n'était pas encore connue des Endoriens. À présent... Elle ne reconnaissait plus rien.

À la pause de midi, elle quémanda donc un moment de solitude auprès du bienveillant meneur, qui le lui accorda, et partit à la découverte de cette terre qui fut la sienne. Les champs s'étendaient à perte de vue, là où elle se souvenait que la forêt s'étendait encore peu de temps avant sa fuite. Elle ne se souvenait que vaguement du moment de sa fugue, et serait incapable de dire si les arbres avaient déjà commencé à se changer en champs avant son départ. Mais elle était sûre que beaucoup de choses avaient changé.

Observant le Soleil, elle estima qu'il devait être environ midi et demie. Se voyant seule, elle laissa Ejolod quitter sa cachette, où il devait avoir chaud. Suivant les sentiers, elle passa successivement devant plusieurs fermes.

- Tu ne connais pas ce lieu, toi, hein ? Mais c'est là que j'ai grandi...

Désignant un champ immense, elle continua à parler au dragonnet, amère :

- Et ici, c'était ma maison. Jamais je n'aurais imaginé qu'il n'en resterait absolument rien...

Et, contre toute attente, elle tomba à genoux au bord du chemin, et pleura ses souvenirs détruits.

HRP :
Emeria
Emeria
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Lun 31 Oct - 23:53
En récupérant les achillées du champ près du sentier, notre géant vit quelque chose d'inattendu. Une jeune fille larmoyante était agenouillé vers le terrain de l'autre côté du sentier. Il changea sa brouette contenant des achillées en un seau pour faciliter son contrôle mental sur l'objet et il s'approcha lentement. Elle ne semblait pas l'avoir remarquer, il posa doucement sa main sur son épaule pour lui signaler sa présence et dit d'une douce voix :

" Excusez-moi mademoiselle, pourquoi pleurez-vous devant les restes de cette vieille bâtisse brûlée ? "

Sa question était un peu maladroite, mais elle était directe sans être brutal pour autant. Il devait la poser, car personne ne s'est plus arrêté à cet endroit depuis que les loups-garous du clan du feu soient venus pillé et brûler cette maison s'il ne se trompe pas. De plus, cela lui semblait étrange, mais les cheveux de cette jeune fille lui était familier, mais il ne pouvait se rappeler où il avait déjà vu une telle chevelure. Pourtant, elle ne semblait pas du coin, ses habits de danse gracieux étaient introuvables ici. Mais pourquoi son apparence lui rappelait quelque chose. Qui était-elle ? L'a-t-il déjà rencontré dans un spectacle ou quelque chose comme ça ?
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mar 1 Nov - 11:35
Soudain, elle eut une pensée pour ses parents. Sa mère, désormais, était connue dans ce monde, mais son père... Elle ne l'avait jamais apprécié, néanmoins... Elle s'adressa de nouveau à son compagnon impuissant :

- Et mon père ? D'accord, c'est un incapable, doublé d'un lâche, mais c'est mon père ! C'est lui qu'a choisi cette personne formidable qu'est ma mère ! Que lui est-il arrivé, à lui, depuis mon départ ? Est-il encore en vie ? Ou ces monstres ont-il eu raison de lui ?

La rage commença à monter en elle, et elle poursuivit :

- Je ne sais pas qui ils sont, mais, si, un jour, je trouve quelqu'un qui se révèle en faire partie...

Une main se posa sur son épaule. Elle n'écouta pas les mots qui suivirent, emportée par sa colère, et infligea une gifle monumental à celui qu'elle n'avait pas encore vu... S'attirant les reproches du dragon. Cela lui remit les idées en place.

- Hein ? Quoi ? J'ai fait une bêtise ?

C'est alors qu'elle remarqua cette personne.

- Oh...

Elle ne s'excusa pas. Non. Elle n'avait aucune bonne raison de le faire, et attendrait d'abord une réaction, avant d'adapter sa conduite... Ou pas, elle verrait. Elle avait réussi à faire face à un démon, ce n'était pas cet être de race inconnue d'elle qui l'impressionnerait.

Mais elle commença à se poser des questions quand son petit compagnon alla voleter joyeusement autour de l'inconnu, comme voulant s'excuser à la place de sa maîtresse, qui commença à douter. Devait-elle suivre son compagnon et faire confiance à l'inconnu, elle aussi ? Ou continuer comme si de rien n'était ?
Emeria
Emeria
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Mar 1 Nov - 18:31
Le géant ne comprit pas ce qui arriva. Elle venait de lui donner la plus violente claque de sa vie, si violente qu'il en resta étourdi au point que son seau redevint pierre.
Quand il reprit ses esprits, il vit d'abord une petite créature verdâtre voltigeant autour de lui puis son agresseuse. Il se rappela alors de ce qu'il faisait ici. Il pensait avoir offusqué cette jeune fille, qu'importe la manière dont il l'avait fait, il s'excusa :

"  Je suis désolé, je voulais juste savoir la raison de votre tristesse devant cette ruine. Je ne souhaitais pas vous offenser. "

Il espérait s'être fait pardonner et s'aperçu que la créature voltigeant était un reptile volant.
Serait-ce une de ses fantastiques créatures nommées dragon ? La description qu'on lui en avait fait correspondait donc c'était sûrement le cas. En songeant à cela, il sentit que sa joue lui faisait encore mal, il sortit une herbe médicinal de son sac en bandoulière et la frotta à sa joue pour calmer la douleur et repris:

" Sans vouloir paraître insistant, puis-je connaître la raison de votre tristesse ? "

Il était sûrement insistant en disant ça, mais il n'était pas encore assez remit de sa claque pour réfléchir plus. De plus, il attendait la réponse à cette question impatiemment, mais une autre question restait toujours en suspend dans son esprit.
Il commençait petit à petit à se rappeler où il avait déjà vu cette chevelure. Chez une elfe pensa-t-il, mais cette fille ne ressemblait pas vraiment à une elfe, elle semblait plutôt humaine. Cela ne l'avançait pas plus sur l'origine de cette familiarité.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mar 1 Nov - 18:44
Il ne semblait pas lui en vouloir... Bon après tout, c'était mieux ainsi, non ? Ejolod revint vers elle, tandis qu'elle tentait de se calmer. Une fois cela réussi, et seulement après y être parvenue, elle pourrait, peut-être, commencer à réfléchir à lui répondre... Et à comment lui répondre, si elle le faisait. Ejolod revint vers elle. Songeuse, elle le prit dans ses mains et le caressa. Ainsi, elle arriverait à se calmer.

Ce fut au bout d'un moment que, plus sereine, elle étudia cette personne, de haut en bas et de bas en haut, évaluant le degré de confiance qu'elle pouvait lui accorder. Pourquoi lui oser des questions au sujet de ce qui fut sa maison ? Ignorait-il vraiment son lien avec ce lieu, ou cherchait-il à la tromper ? Elle ne savait pas quoi penser. Néanmoins, quelque chose la taraudait :

- Non, vous n'avez rien fait... Vous étiez simplement là au mauvais moment. Je m'en excuse.

Oui, maintenant, elle estimait légitime de le faire. S'adressant cette fois au dragon, elle murmura :

- Tu crois que je peux répondre ?

Son compagnon lui fit comprendre qu'elle aurait dû le faire depuis longtemps déjà. Prudente, elle se lança donc :

- Je vivais ici...

Néanmoins, elle restait sur la défensive, prête à fuir à la moindre attitude menaçante. Après quoi, une fois hors de portée, elle riposterait. Si cela s'avérait nécessaire.
Emeria
Emeria
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Mar 1 Nov - 19:25
La jeune fille ne lui répondit pas tout de suite, mais commença tout d'abord par s'excuser.

" Pas de problème, tout le monde fait des erreurs. "

Elle finit par lui avouer qu'elle vivait ici. Il réfléchit un petit moment et se rappella d'une histoire que ses parents lui avaient fait par quelques années auparavant. D'après ses souvenirs, mère Gê lui avait dit qu'une fille du voisinage avait disparu et qu'un certain Dismar était venu chercher des nouvelles sur l'incident. Il faisait apparemment parti d'une milice de Woodan.
Malgré ses efforts, Géorg n'arrivait pas à se rappeler du nom de la disparue, quelque chose en "Alo", Aloé, Aloa, Aloanie ! Mais oui, c'était la fille de Mme Aloanie la magicienne. Une rumeur avait circulé comme quoi elle avait quitté la région après avoir appris la mort du père en revenant de la Ligue magique anti-traqueur. Une tragique histoire. Sachant que quelques années plus tard, les nouveaux propriétaires de ce bâtiment avait périt dans l'assaut des loups-garous.
Notre géant compris que cette chevelure était la même que la magicienne et que cette fille était sa fille. Dans le doute il lui demanda :

" J'espère ne pas être trop indiscret en vous demandant si vous n'êtes pas la descendante direct de Mme Aloanie ? "
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mer 2 Nov - 11:34
Sous le choc, elle lâcha l'animal, qui protesta, avant d'aller se poser sur l'épaule de cette personne encore inconnue, comme s'il boudait. Et c'était sans doute le cas. Mais, aussitôt, la surprise en Emeria se changea en inquiétude :

- Non ! Fais attention à toi ! Ne...

Elle s'interrompit elle-même, ayant réfléchi. Jamais Ejolod n'avait fait confiance à quelqu'un qui ne le méritait pas. Alors, peut-être devrait-elle le suivre ? Cette situation se reproduisait un peu trop souvent à son goût. Elle s'était posée le même genre de questions face à la dernière personne qu'elle avait rencontrée, s'étant une nouvelle fois trouvée en désaccord avec le dragon. Mais, la fois précédente, le petit animal s'était méfié comme de la peste de cette personne qu'Emeria appréciait beaucoup, désormais. Comment devait-elle réagir ? Elle décida de rester prudente, tout en continuant à surveiller les moindres faits et gestes de cet être. Ce fut donc d'une voix froide qu'elle s'adressa à lui :

- Et je peux savoir qui vous êtes ? À part quelqu'un qui pose des questions personnelles à une inconnue ?

Cela le ferait réagir, aucun doute là-dessus. Et, du même coup, il lui révélerait involontairement quel type de personne il était. Elle saurait donc définitivement si elle pouvait, ou non, se fier à lui.
Emeria
Emeria
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Mer 2 Nov - 15:45
Géorg se sentit très bête de ne pas s'être présenté avant et de lui avoir tout de suite posé une telle question. Il eut un petit rire gêné en se demandant où était passée ses bonnes manières et finit par répondre :

" Désolé, je me nomme Géorg Gê, je suis un fermier du coin, je suis né ici et habite dans la ferme familiale. Et j'ai un jour entendu l'histoire de la fille de Mme Aloanie en rentrant du marché, et il se trouve que vous ressemblez vraiment beaucoup à Mme Alonie qui a habité ici, donc je me posais la question si vous étiez sa fille ou non. "

Apparemment sa question était indiscrète, mais elle n'avait pas l'air énervé ni vexé, donc il ne risquait pas de se reprendre une claque. C'est vrai qu'il était très curieux et sa vie restreinte en aventure ne l'aidait pas à en apprendre plus sur le monde.
Il connaissait le monde que grâce à des livres et des histoires. Toutefois, il en savait plus sur les plantes, l'agriculture et l'élevage que n'importe quel aventurier même si cette vie nomade l'attirée énormément. Il en avait souvent rêvé, mais il savait que cela ne sera pas forcément sans danger. Il devait encore s'entraîner.
D'ailleurs, il fallait qu'il envoie son inscription à ce concours à l'arène de Firewall. Il appréhendais, mais était sûr de pouvoir y arriver et son entraîneur aussi l'était puisque c'est lui qui l'a encouragé à s'y inscrire.
Mais bref, il espérait qu'elle lui réponde sans le frapper à nouveau.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mer 2 Nov - 21:12
Mouais. Cela pourrait passer pour cette fois... Peut-être. Elle laissa passer un temps, calculé pour bien lui faire comprendre qu'elle ne lui pardonnait pas totalement. Puis, elle déclara, comme à contrecœur :

- Mon dragon vous fait confiance... Et vous ne lui avez pas fait de mal, malgré le fait qu'il se soit introduit dans votre espace vital sans permission... On va dire que je le suis...

Elle s'anima un peu plus, pour paraître menaçante au cours de la phrase suivante :

- Mais gare à la moindre bêtise !

Puis, beaucoup plus enjouée, elle poursuivit :

- Alors, oui, je suis sa fille. Vous êtes un voisin, si j'ai bien compris, non ? Alors, on s'est forcément croisés, à un moment ou à un autre !

Mais pourquoi elle disait ça, elle ? Toujours juché sur son perchoir, Ejolod se moqua d'elle.

- Oh, toi, ça va !

Mais malgré leurs chamailleries incessantes, les deux compagnons étaient inséparables. Avec un sourire, Emeria se remémora la panique qui l'avait saisie quand le dragon était parti bouder à la cime d'un arbre sans prévenir. Elle n'avait jamais retrouvé une telle amitié parmi les humanoïdes.
Emeria
Emeria
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Lun 7 Nov - 19:16
" Espace vital " ? Géorg ne comprit pas vraiment en quoi cela devrait le gêner qu'un dragon voltige près de lui, au contraire, il trouvait cela féerique. La jeune fille le mit en garde pour une raison mystérieuse qui laissa penser qu'elle était sur ses gardes. Mais elle finit par avouer sa parenté avec la grande magicienne. Le géant était fière de sa déduction :

" L'on s'est probablement déjà vu, mais il ne me semble pas connaître ton nom, j'ai longtemps vécu en autarcie avec pour seule ligne directrice le travail dans les champs et mes entraînements. Depuis près de 20 ans j'interagis avec le monde que via le marché de Woodan. "

Tant d'années sans rien de vraiment excitant à vivre, mais la lettre dans son sac était le début d'une aventure à concrétiser. Cela le fit réfléchir un peu sur sa manière de vivre les choses.
Il observa la jeune fille, belle, vif et probablement insouciante grâce à son potentiel travail de danseuse comme le laisse penser ses vêtements. Il l'enviait de vivre une vie sûrement très mouvementé et afficha un léger sourire sur son visage.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mer 9 Nov - 19:24
Il ne connaissait pas son nom ? Vraiment ? Pourtant, dans les lieux campagnards comme celui-ci, tout le monde connaissait tout le monde, et les étrangers, voyageurs de passage ou nouveaux venus ne passaient pas inaperçus très longtemps...

- Vous vous dites coupé du monde, mais cela ne fait que huit ans que j'ai quitté ces lieux. Et vous connaissez ma mère. En tant que voisin, il était de votre devoir de connaître aussi sa famille. Ce n'est pas comme si ces lieux étaient trop peuplés pour permettre aux habitants de très bien se connaître les uns les autres. Je ne peux donc pas vous croire quand vous...

- Enfin, je te retrouve !

Ce traqueur, dont elle n'avait jamais connu le nom, l'avait ceinturée. Elle le reconnut. C'était lui qui l'avait forcée à fuir, abandonnant sa formidable mère et son incapable de père. Elle allait parler, lorsqu'elle sentit une lame commencer à s'enfoncer dans la gorge. Les intentions de son agresseur étaient claires. Mais Emeria n'était pas du genre à s'avouer vaincue aussi facilement. Tandis qu'elle restait calme, ses fidèles lianes sortirent de terre pour attacher les mains de l'homme dans son dos. Ainsi libérée, Emeria put se glisser dans son dos et, tranquillement, lui subtiliser son arme avant qu'il n'aie l'idée de s'en servir pour couper ses liens. L'assassin était à présent sans défense, à la merci de sa cible, qui passa délibérément devant lui, sans lui accorder plus d'attention qu'à un vulgaire objet.

Passant sa main libre sur son cou, elle observa ensuite ses doigts, rouges de son propre sang, songeuse :

- Il ne m'a pas loupée...

Un ricanement lui répondit, qu'elle ignora royalement. Portant de nouveau sa main sur sa blessure, elle la guérit. Après quoi, il n'en restait plus rien, hormis le sang sur sa main... que le dragon vint lécher. D'abord surprise, elle finit par en rire. En effet, le sang était riche en nutriments, qu'il serait dommage de gâcher...

Finalement, prenant le dragon dans ses mains, elle alla le déposer sur l'épaule de Géorg. Le minuscule reptile s'installa à son aise, puis ne bougea plus. Attendrie, Emeria n'en oublia néanmoins pas son but. Tournant doucement le faune vers un chemin, et se plaçant derrière lui, elle lui murmura, de manière à ne pas être entendue de son prisonnier :

- J'ai un compte à régler avec cet homme. Mais, aussi bien vous que mon dragon, vous n'avez rien à voir là-dedans. Et je veux vous protéger, tous les deux. Je vous le confie donc. Il s'appelle Ejolod. Prenez bien soin de lui, il est tout ce qui compte, à mes yeux... En plus de ma mère et de la nature. Si vous continuez ce chemin, vous trouverez un bois, normalement. Entrez-y. En vous enfonçant plus loin, vous trouverez une grotte. C'est là que je vous retrouverai, dès que possible, si je survis.

Puis elle le poussa doucement :

- Allez-y. Seule ma vie a besoin d'être risquée. Cet homme est dangereux, croyez-moi.

Elle sentit alors ses lianes faiblir. Son prisonnier disposait d'une force insoupçonnée... Revenant vers lui, elle le menaça de l'arme qu'elle lui avait volée :

- Stop ! Et, tant que vous y êtes, dites-moi ce que vous me reprochez.

Le réponse fusa, d'une voix froide, insensible :

- D'exister. Les hybrides souillent la pureté de nos terres et doivent être éradiqués.

Elle serra les dents. Tant que ses protégés seraient toujours assez proches pour qu'elle les entende, ce qui était le cas, elle ne devait pas attaquer. Sa main se crispa donc sur la garde de son arme. Il la provoquait, mais elle savait qu'il croyait vraiment aux horreurs qu'il prononçait.
Emeria
Emeria
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Ven 11 Nov - 13:38
Soudain, un étrange homme arriva derrière elle. Géorg n'eut pas le temps de réagir qu'il avait déjà attrapé la jeune fille qui se libéra de cette entrave en paralysant l'homme avec des lianes. Elle soigna la blessure que l'étranger avait fait en l'attaquant et confia le dragon, Ejolod, à notre géant complètement confus. Elle lui précisa de s'enfoncer dans la fôret pour se proteger lui et le dragon. Il ne fallut pas lui dire deux fois, il courut en traînant son seau de pierre derrière lui, mais il ne suivit pas les indications et se dirigeait vers la ferme familiale non loin d'ici.
Une fois arrivé, il se précipita à l'intérieur pour trouver mère Gê et lui confia le dragon qui semblait jovial. Il se rendit ensuite dans sa chambre où il récupéra deux sachets d'un mélange de maca, ginseng, spiruline et tribulus, des plantes qui une fois associées donnaient de la puissance et de l'endurance tout en facilitant la guérison. Il avait conservé ce mélange il y a longtemps en espérant pouvoir l'utiliser un jour. Le géant reprit sa course vers le lieu du combat avec son sac en bandoulière et ses mélanges. Il avait enfin la possibilité de montrer son talent et de vivre une vraie aventure.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Ven 11 Nov - 17:19
Les lianes avaient été fragilisées par la résistance opposée plus tôt. Et Emeria n'avait pas eu le temps de les renforcer. Résultat, en insistant un peu plus, l'assassin réussit à s'en débarrasser. L'hybride serra les dents. Elle était liée à ses lianes, lorsqu'elle s'en servait. Les détruire revenait à la briser en partie. Et, bien sûr, son adversaire se servit de sa position de faiblesse : il récupéra son arme. Prudente, la jeune fille s'éloigna. À présent qu'il était de nouveau armé, elle devait se méfier. D'autant plus qu'il voulait mettre un terme à sa vie, c'était évident.

Elle n'eut d'autre choix que de sortir elle aussi une partie de ses armes. Il était impensable d'agir en combat rapproché, avec ses petites lames, elle n'irait pas loin. Mais les dagues de lancer étaient la solution. Observant les alentours, Emeria eut à peine le temps de regretter l'absence d'arbres, avant de devoir esquiver une nouvelle fois. Elle s'éloigna, puis lança une dague, qui fut esquivée avec une facilité déconcertante. Il lui fallait anticiper les mouvements de son adversaire si elle voulait réussir à le vaincre, ou à le faire fuir.

Oui, d'accord, tout cela était bien beau, mais, pour le moment, c'était elle qui fuyait. Comment réfléchir dans ses conditions, quand seule la terreur lui donnait la force de maintenir l'allure ? C'est alors qu'avec effroi, elle le vit. Géorg. Cet imbécile. Pourquoi était-il revenu ?

- Tiens donc, mais ne serait-ce pas ton ami ? Pourquoi ne pas te faire souffrir avant de te tuer ?

Et il se précipita sur le faune. D'accord. La faire souffrir... En tuant ceux à qui elle tenait ? Et il croyait qu'elle le laisserait faire ? Elle agita la main. De nouvelles lianes surgirent du sol, juste le temps de faire trébucher leur cible, laissant ainsi le temps à Emeria d'arriver la première à son allié, devant lequel elle se plaça, protectrice, alors que le traqueur se relevait en pestant. Elle pesta donc à demi-voix :

- Vous n'êtes qu'un imbécile ! Vous voulez mourir ? Et qu'avez-vous fait d'Ejolod ?

Le tueur professionnel se rapprochait. Elle s'écarta, non sans avoir au préalable poussé sans ménagement l'imprudent du côté opposé. À présent, elle devait attirer l'attention de l'assassin sur elle :

- Allons bon. Vous êtes déjà fatigué ? Quel dommage que vous n'ayez pas autant d'entraînement sportif que moi !

- Toi ! Tu vas payer !

Il sur rua sur elle, aveuglé par la rage. Elle fuit, satisfaite. Elle, elle n'était pas tirée d'affaire, mais, si elle parvenait à éloigner son adversaire de Géorg, ce serait déjà une petite victoire.
Emeria
Emeria
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Ven 11 Nov - 18:21
Apparemment Géorg n'était pas le bienvenue dans cette altercation, en effet la fille le mit de côté et attira l'attention du traqueur en tentant de l'éloigner. Il en fut un peu déçu, mais ne voulu pas se laisser faire et avala l'un des mélanges.
Une étrange sensation parcourût tout son corps et une explosion d'énergie se répandit dans ses membres et son cerveau, il se sentait excellemment bien, léger avec un total contrôle de lui. Il vit alors le traqueur pourchasser la jeune fille et fit émerger sur son chemin une marche sur laquelle il trébucha avant de s'écraser lourdement sur le sol.

- J'ai faillu t'oublier le faune, laisse moi m'occuper de toi.

Un éclair d'adrénaline parcourût le géant. Enfin il pouvait utiliser son potentiel pour autre chose que le travail dans les champs. Il n'était pas inquiet, plusieurs années de préparation allaient être récompensées et il était prêt à agir même si cela semblait contrarier la jeune fille qui s'inquiétait sûrement pour son dragon, mais mère Gê s'en occupait, elle lui donnait de l'herbe à dragon quand Géorg était repassé par le salon. Et même si père Gê était malade et que quelqu'un attaquait la ferme (la dernière fois étant il y a plus de vingt ans), mère Gê maîtrisait assez les plantes pour enterrer les loups-garous.
Mais bref, il devait maintenant se concentrer sur sa cible. Le traqueur s'était déjà relevé, le géant put alors remarquer son arme, une sorte de dague évidemment en métal, un minerai qu'il ne maniait pas souvent, mais tout de même sensible à ses pouvoirs. Par précaution il la manipula de manière à ce que la lame s'enfonce complètement dans le sol rocailleux du sentier, rendant l'arme irrécupérable, désarmant ainsi le malfrat.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Ven 11 Nov - 18:51
Mais qu'est-ce que... Il insistait ? Il voulait participer ? Mais vraiment, quel idiot ! Néanmoins, il semblait avoir quelques capacités... Mais peu importait ! Ce combat était le sien ! Personne ne devait s'en mêler !

Cependant, il était vrai que désarmer son adversaire lui rendait service. Elle se déplaça furtivement, de manière à ne pas être entendue, puis, pointant sa dague dans le dos de l'homme, susurra froidement :

- Les hybrides ne valent pas moins que les autres. Et nous valons bien plus que les ordures dans votre genre !

Elle ne vit pas venir le coup, qui l'envoya voltiger loin de là, donnant à son adversaire le double avantage de la désarmer et de la sonner un moment.

Lorsqu'elle reprit conscience, la rage l'habitait. Elle n'avait certes plus de dague, mais elle disposait d'autres armes. Elle sortit des plis de sa robe un glaive encore brillant, signe qu'elle ne s'en servait pas beaucoup. Lorsqu'elle ramena son attention sur son adversaire, il l'attendait... Et avait ramassé ses dagues de lancer. Mais elle refusait de s'avouer vaincue, utilisant son agilité et quelques mouvements de danseuse pour s'avancer tout en esquivant. Elle n'avait amené que trois dagues, et en connaissait parfaitement les propriétés. Elle put donc esquiver sans problème, et se retrouva de nouveau avec un adversaire désarmé. Cependant, au dernier moment, une constatation la coupa dans son élan : elle était de taille bien inférieure à celle de l'assassin... Certes, elle était plus agile et rapide, mais, plus petite, elle ne pourrait pas agir exactement comme elle le ferait avec quelqu'un de sa taille à elle. Et elle avait besoin de temps pour réadapter sa stratégie... Temps que son adversaire, rompu aux coups fatals, utiliserait très certainement à son avantage... De plus, à courir partout sans cesse, elle commençait à fatiguer... Il fallait en finir, et vite, sans quoi non seulement elle, mais aussi son allié, n'y survivraient pas.
Emeria
Emeria
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Ven 11 Nov - 20:51
La danseuse profita de la diversion du géant pour tenter une attaque, mais sans succès, elle avait juste donné de nouvelles armes au traqueur qui les usa sans réussir à toucher sa cible apparemment hybride qui réussit à s'approcher de lui.
La voyant armée d'un glaive, Géorg pensa qu'elle serait avantagée, mais elle semblait hésiter une fois face à son agresseur. Voyant cela, il ramenât les couteaux de lancer en métal vers le traqueur qui eut un mouvement de recul l'éloignant de la fille. Géorg en profitât pour le refaire trébucher en arrière, mais au lieu de le laisser se relever, il lui paralysa les membres avec le sol en roche qui les recouvrèrent.
Le traqueur étant piégé, le géant prit le temps de passer le deuxième sachet de mélange à l'hybride.

" Attrape! C'est un mélange qui exalte la puissance, la vitalité et l'endurance. Tu pourrais en avoir besoin. "

Toutefois, le malfrat était plus fort que le géant le pensait et se libéra les bras puis brisa les entraves sur ses pieds en les frappant de ses poings. En un rien de temps il était de nouveau prêt à se battre face à ses cibles sur le qui vive
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Sam 12 Nov - 11:26
Elle se saisit des herbes lui étant destinées, mais n'eut pas le temps d'en faire grand-chose. Son adversaire était presque sur elle. Elle s'éloigna, pestant :

- Mais c'est pas vrai, ça ! Il était pas censé être bloqué sous la roche, lui ?!

Mais elle n'avait pas de temps à perdre en râlant. Chacun avait un point faible, il lui suffisait de trouver celui du traqueur. En étudiant mentalement les faits et gestes de cet homme, quelque chose lui sauta aux yeux.

- Mais oui, bien sûr !

Se propulsant d'un bond vers son ami faune, elle lui murmura :

- Quelles magies maîtrisez-vous ?

Elle regrettait vraiment de ne pas avoir été sérieuse aux cours de sa mère. Cela lui aurait certainement sauvé la mise, face à cet humain qui, visiblement, ne maîtrisait aucune magie. Ce n'étaient pas ses petites lianes qui arriveraient à faire la différence...

Mais l'adversaire s'approchait, l'empêchant encore une fois de faire usage du cadeau qu'elle avait reçu. Pour s'économiser, elle décida donc de l'attendre. Et lorsque l'homme lança son attaque, elle plaça le glaive de manière à donner l'impression de vouloir s'en faire un bouclier... Mais en réalité, le tueur se blessa lui-même en s'approchant un peu trop près de la lame. Alors qu'il s'éloignait, comme déstabilisé par ce nouveau retournement de situation, Emeria resta là, comme fascinée, contemplant le filet de sang coulant le long de la lame flambant neuve. C'était sa toute première souillure. Et c'était aussi et surtout la toute première fois que la jeune hybride faisait volontairement couler le sang d'un être autre que les proies qu'elle chassait, pour son dragon ou pour elle-même... Ou pour ses amis, comme elle l'avait fait récemment.
Emeria
Emeria
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Sam 12 Nov - 16:47
Le traqueur libéré ne perdît pas de temps et la jeune hybride non plus. Elle demandât au géant quel pouvoir il maîtrisait.

" Je peux manipuler n'importe quel minerai et morceau de terre. "

Voyant qu'elle avait réussi à déstabiliser l'ennemi, Géorg en profitât pour jeter un nuage de poussières rocheuses sur lui, irritant ses yeux et sa plaie. Cela fonctionnait vu le cri de douleur ou de rage du traqueur qui se mit à frapper dans le vide.

" Et toi, quels sont tes pouvoirs ? Sûrement très grand vu ton héritage. "

C'est vrai, la fille de la grande magicienne Aloanie devait être tout aussi puissant normalement. Mais soudain, le traqueur eut un temps d'arrêt, il semblait très calme, trop calme. Mais pas longtemps, il fut soudain extrêmement précis malgré son aveuglement.
Le géant esquiva deux coups au visage, mais pas la balayette qui le fît s'écraser par terre. Par réflexe il fit émerger un cocon de roche protecteur que le malfrat s'acharna dessus, mais sans succès, mais pour combien de temps. Chaque coup résonnait dans la coque régénéré en continuité, le traqueur était beaucoup plus puissant que Géorg ne le pensait, mais à deux contre un cela devrait être facile, mais pourquoi l'hybride ne réagissait toujours pas.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Dim 13 Nov - 12:34
Elle finit par s'arracher à la contemplation de son arme, et reporta son attention sur leur adversaire. Il était concentré sur ce qu'elle devina être un bouclier... Bien. Elle en profiterait. Furtive, elle se déplaça de manière à bien choisir son angle d'attaque, puis, après avoir enfin absorbé le mélange de Géorg, histoire de limiter les risques, elle se propulsa sur le dos de l'homme, qui hurla de rage. Mais elle s'accrocha et tint bon. Lorsqu'elle eut assuré sa prise, elle le menaça de sa lame :

- À présent, je suppose que vous le savez, vous êtes vraiment à ma merci. Je pourrais vous tuer, si je le voulais. Alors, vous allez me faire le plaisir de...

- Rêve, hybride !

Et il la propulsa de nouveau dans les airs. Elle réussit à éviter une chute mortelle, mais ce furent ses jambes qui prirent le choc. Elles flanchèrent, et leur propriétaire se retrouva au sol. Comment faire ? Comment affaiblir cet adversaire de manière suffisante ?
Emeria
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Dim 13 Nov - 15:30
C'est bon, elle l'a éloigné, mais elle s'est fait éjecter. La plante devrait la soigner en cas de dégât, mais le traqueur l'a pris pour cible. Géorg s'affaiblissait à force d'user son pouvoir avec autant d'intensité, il n'avait jamais combattu à vrai dire, donc c'était un effort épuisant. Le malfrat enragé fonçât tête baissés vers l'hybride, même s'il était aveugle, il savait où elle était.
Le géant eu soudain une idée, il fit dresser un mur de roche devant l'hybride à terre. Le traqueur aveuglé ne s'en rendit pas compte et fonçât à toute vitesse sur le mur, la tête la première, s'assommant inévitablement. Géorg aidât la jeune fille à se lever :

" Ça va, tu ne t'es pas blessé ? "

Sa chute avait été violente, comment le traqueur avait-il fait pour arriver à faire cela sans sa vision. Il valait mieux l'empêcher de se relever avant qu'il ne se réveille, le géant le recouvrit entièrement de roche cette fois, lui laissant seulement un petit trou pour respirer. Ainsi il ne pourrait plus faire aucun mouvement pour s'échapper.
Il était fier d'avoir fait un tel combat, mais qui était cet homme, que voulait-il aux hybrides ? Et d'où le connaissait-elle ? Mais cela ne le concernait pas, pour l'instant il devait s'assurer que tout était sous contrôle et que la fille allait bien. Revoir son compagnon lui ferait sûrement du bien, mais il fallait d'abord savoir quoi faire de ce corps inconscient.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Dim 13 Nov - 16:44
Elle vit tout passer avec une étrange distance, comme si cela ne la concernait pas. Le mur qui se dressa devant elle, le son de l'impact, répercuté de manière désagréable dans ses oreilles, lui faisant maudire son sang elfe... Avant de se reprendre. Non. Sa mère était le seul de ses parents qu'elle appréciait vraiment.

Ses pensées furent interrompues par son allié, la relevant. Reconnaissante, elle utilisa l'appui qu'il lui offrait.

- Non, je ne suis pas blessée. Merci.

Par contre, même si elle n'avait pas été blessée, le choc avait été rude. Ce fut donc en gardant son appui sur le bras de Géorg, par pure sécurité, qu'elle se retourna vers le lieu où était enterré son adversaire. L'étudiant un instant, elle finit par venir renforcer la roche par quelques lianes, venant pousser sans aucune régularité dessus, la soutenant et la renforçant.

- Que faire de lui ? Je n'ai pas envie de le tuer, mais, d'un autre côté, si on le laisse comme ça, le jour où il arrivera à se libérer, il recommencera ses meurtres.

Elle avait parlé doucement, se sentant impuissante. Puis elle gémit :

- Oh, si ma mère était là, elle saurait quoi faire, elle !

Oui, sauf que sa mère n'était pas là. À présent, elle devait se débrouiller seule pour mettre un terme à ce combat qui n'avait que trop duré. Géorg s'était déjà bien trop investi là-dedans à son goût... Mais elle ne pouvait nier que sans lui, elle n'aurait certainement pas survécu. Prudemment, elle lâcha son soutien, et, voyant qu'elle tenait debout, s'approcha de l'espèce de tombe minérale et végétale. Elle ne voyait pas vraiment de solution. Bien sûr, le tuer reviendrait à ne plus avoir de problèmes, mais elle avait du mal à s'y résoudre. Tournant la tête vers le faune, elle demanda :

- Tu as une idée, toi ? Qu'est-ce qu'on fait ?

Oui, la première chose qu'il proposerait serait ce qu'elle ferait. Au point où elle en était, elle n'avait plus vraiment le choix...
Emeria
Emeria
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Dim 13 Nov - 18:04
Ouf, la jeune fille allait bien, même si elle dut se servir de Géorg comme soutien pour tenir debout. Sa chute l'avait vraiment amochée, mais elle semblait pouvoir s'en remettre. Elle allât solidifier la prison minéral du traqueur avec des lianes. Elle semblait soucieuse, se murmurant quelque chose avant de hausser la voix, en se plaignant que sa mère aurait su quoi faire. La grande magicienne, rien ne lui était vraiment inconnu, mais elle n'était pas là et il fallait agir, elle lui demandât s'il avait une idée. Il réfléchit :

" La solution la plus simple serait de le livrer à la justice non ? Le conseil anti-traqueur serait une bonne idée, mais je ne sais pas où il se situe. "

Ça lui paraissait logique, mais comment faire pour y aller ? Peut être que père Gê connaissait un client connaissant l'emplacement de leur quartier général. De plus, ça ferait du bien à l'hybride de revoir son petit protégé et de se reposer un peu.

" Peut-être que mon père pourra nous renseigner, il faudrait aller le voir, la ferme est juste à côté, on ira voir Ejolod. "

Il était sûr de l'avoir convaincu avec l'argument du dragon qui devait s'impatienter. Il précisa qu'il pouvait transporter le traqueur momifié dans un chariot.
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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Mar 15 Nov - 18:34
Le Conseil anti-traqueur ? Elle eut un sourire.

- C'est le fait que j'aie parlé de ma mère qui t'a donné cette idée ? Elle fait partie des dirigeants de la Ligue, maintenant !

Une pointe de fierté avait certainement pointé dans sa voix. Mais comment aurait-elle pu cacher l'admiration, tout à fait légitime, qu'elle avait pour sa mère ? Par contre, elle ne savait pas non plus où trouver ce fameux Conseil.

Mais, visiblement, son compagnon ne semblait pas à court d'idée. Et... Retrouver Ejolod ? Lui qui ne l'avait jamais quittée auparavant ? Elle dut se retenir pour ne pas se mettre à courir : elle ignorait la direction à prendre. Autant dire qu'elle ne fit pas le moins du monde attention à la précision concernant le traqueur :

- Très bien, allons-y, qu'est-ce qu'on attend ? Je te suis !

Elle espérait ne pas s'être montrée trop impatiente...
Emeria
Emeria
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Sam 19 Nov - 15:05
L'hybride eut un sourire, elle pensait que le géant y avait pensé, car sa mère en faisait désormais partie en tant que dirigeante d'après elle. C'était peut-être ça, mais inconsciemment alors, car il n'y avait pas vraiment pensé. Elle semblait très fière d'avoir une telle mère, cela se comprenait, Mme Aloanie était vraiment une grande magicienne, de plus, même si Géorg ne l'avait jamais vu, elle devait être apparemment très belle vu sa fille. D'ailleurs elle semblait plus joviale maintenant et elle pressât le géant, sûrement pour revoir son petit compagnon.

" Oui, allons-y, suit moi, c'est juste à côté. "

Il bâtît une brouette complètement fermée avec un petit trou pour que le traqueur étant emprisonné dedans respire. Il mît également les quelques plantes qu'il avait pu ramasser avant sa rencontre avec la jeune fille et se dirigeât vers la ferme. Il voulait discuter un peu en chemin, mais il ne connaissait toujours pas le prénom de la danseuse, il hésitât un peu (de peur de se faire gifler à nouveau) mais finit par se lancer :

" D'ailleurs, je ne sais toujours pas comment tu te prénommes, je pourrais le savoir s'il te plaît ? "
Géorg
Endorien.ne
Géorg
Endorien.ne
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